Une petite présentation s’impose pour que vous sachiez qui se cache derrière ce site et ce blog !
Alors voilà, un petit article qui sort de l’ordinaire : aujourd’hui, je vous donne des infos sur moi.
Attention, je vais raconter ma vie.
Je m’appelle Mélody, j’ai 24 ans et suis freelance depuis presque un an.
J’ai toujours aimé les activités créatives. Mes cadeaux préférés quand j’étais petite c’était toujours des kits créatifs pour bricoler des choses, jolies si possible (ma seule obsession dans la vie étant les belles choses, enfin belles à mon sens du moins).
J’ai touché un peu à tout, sans penser qu’un jour cela pourrait devenir mon métier.
J’ai toujours détesté l’école même si j’étais bonne élève, et je n’avais qu’une hâte : passer ce foutu bac et qu’on n’en parle plus !!
Le choix de prendre une année sabbatique
Il y avait tant de pression depuis mon entrée à l’école pour avoir de bonnes notes, réussir le brevet puis le bac pour finalement réussir sa vie que ça faisait beaucoup pour moi. En terminale, faute de savoir dans quel secteur je voulais m’engager pour le restant de mes jours (ou pas), j’ai dit STOP, d’abord je me concentre sur le bac et après je prendrai le temps de choisir mon avenir (merci à mes parents de m’avoir laissé ce choix).
Alors j’ai fait une année sabbatique. Pour prendre le temps de réfléchir. En même temps, mon papa m’a appris à écrire des e-books (sous forme de guides pratiques) auto-publiés sur internet. Étude de marché, choix du sujet, écriture, mise en page, formatage, création de couverture et publication… Sans le savoir, je mettais déjà un pied dans les domaines dans lesquels j’évolue aujourd’hui !
Et alors, on peut les lire ?
J’ai commencé plusieurs e-books sans en publier aucun finalement (« de toute façon c’est nul ça marchera jamais », coucou le syndrome de l’imposteur !) et j’ai passé pas mal de temps à préparer mon dossier pour entrer en MANAA (Mise à Niveau en Arts Appliqués), formation qui hélas n’existe plus aujourd’hui (tout comme le BTS que j’ai fait ensuite, les deux formations ont fusionné pour obtenir un grade de licence reconnu à l’étranger).
La Mise à Niveau en Arts Appliqués – Angoulême – 1 an
J’ai eu la chance d’être sélectionnée dans la MANAA d’Angoulême, au lycée Charles A. Coulomb, et cette année m’a ouvert l’esprit, même si ce n’était pas de tout repos !
Nous avons découvert toutes les formes de design (design d’objet, design graphique, design de mode, textile, design d’espace…) et bricolé un tas de trucs trop cools (comme un bateau en récup ou une horloge en découpe laser !), beaucoup de bons moments avec mes camarades (enfin des gens qui me ressemblent !) resteront gravés dans mes souvenirs.
Mais à peine avait-on commencé à explorer tous ces nouveaux terrains de jeux qu’il fallait déjà choisir sa direction pour l’année suivante.
Toujours en décalage
Il faut préciser que si j’avais bricolé pas mal de choses dans ma courte vie, le dessin est l’un des seuls talents que je n’avais pas développé (ça fait un peu prétentieux de dire ça peut-être).
Et contre toute attente (même mes camarades m’ont demandé ce que je faisais là puisque je n’aimais pas dessiner, c’est dire), j’ai choisi de poursuivre en design graphique, paradis du dessin, en principe. Je ne sais pas, peut-être est-ce que j’aime me mettre dans des situations pas possibles pour m’obliger à progresser rapidement, sur le tas, parce que je n’ai pas le choix.
Le BTS Design Graphique Numérique – Angoulême – 2 ans
Le fait est que le BTS Design Graphique option communication et médias numériques (au LISA, Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême), a été psychologiquement extrêmement dur pour moi (faut-il préciser que je suis hypersensible ?).
Comme je le disais dans un de mes posts de réplique sur Instagram récemment, je ne suis pas très indulgente avec moi-même, et ma nullité en dessin était source d’une colère assez violente envers moi-même !
Stage au Centre Culturel de Bergerac
À la fin de la première année, je me sentais décrocher… et c’est mon stage qui m’a pour ainsi dire sauvée, en me redonnant de l’estime de moi. Je l’ai fait au Centre Culturel de Bergerac, sous la tutelle de Marianne Carrière et François Bagnaud, que je ne remercierai jamais assez de la confiance et du respect qu’ils m’ont témoigné.
Les ateliers de dessin de Léo
Bref, j’ai réussi à faire la deuxième année, relativement bien par rapport à la première, et là aussi j’ai quelqu’un à remercier : Léo Courtilly, jeune peintre bergeracois qui à l’époque faisait des ateliers dessin/peinture (je dirai plutôt atelier d’expression libre à vrai dire), et qui m’a permis de me débloquer sur le dessin, de lâcher prise et accepter que ce ne soit pas parfait. De développer mon style, sans chercher à faire du dessin réaliste à tout prix ou de copier les autres qui s’en sortaient mieux que moi.
Ce qui pour moi était une corvée sans nom est devenu un petit plaisir (encore un peu fragile à vrai dire, la grosse dure à cuire qui s’auto-flagelle n’est jamais loin).
Ne vous en faites pas, j’assure !!
Mais la preuve en est que ça ne m’empêche pas de travailler et d’être compétente, car le dessin ne fait pas tout surtout dans l’option Numérique ! Et mon « handicap » m’a permis de développer un tas d’astuces pour parvenir à mes fins autrement.
Et je m’arrête là parce que cet article est déjà long (et que ça me donne par là même le sujet de l’article de la semaine prochaine !!)
Pour ceux qui veulent connaître la suite de l’histoire, rendez-vous dans l’épisode 2 !
Eh oui, ça s’appelle le suspens, héhé.
Allez, bisous !
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