Petits secrets du Périgord Vert

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Pour ceux qui ne le savent pas encore, je vis en Dordogne, département qu’on appelle aussi Périgord. Il s’agit d’une région naturelle découpée en 4 sous-régions : le Périgord Noir, le Pourpre, le Vert et le Blanc. Chacun possède des attraits particuliers qui font la joie des Périgourdins et de milliers de touristes chaque année. J’avais donc envie de moi-même rendre hommage à cette terre qui m’a vu naître et grandir et que j’aime d’amour !

Pourquoi Périgord « Vert » ?

Commençons par le début : vous l’aurez deviné, le Périgord Vert a hérité de ce nom grâce aux surfaces agricoles, aux belles forêts, et aux nombreux cours d’eau que l’on trouve sur le territoire. 

Comme je le disais dans mon premier post #InfoDuJour de septembre, c’est Jules Verne qui fut le premier à le qualifier ainsi, au 19ème siècle. Il paraît qu’on l’appellerait aussi « Périgord Septentrional« , mais ce terme est nettement moins engageant à mon goût !

Mais vous vous doutez bien qu’il n’y a pas que des arbres sur cette région qui couvre toute la partie nord du Périgord comme un chapeau !

Les petits trésors touristiques du Périgord Vert

LE CHÂTEAU DE PUYGUILHEM ET LA GROTTE DE VILLARS

Comme dans le Périgord noir et le pourpre, le vert possède quelques perles de châteaux comme le Château de Puyguilhem (que j’adore, il me fait l’effet d’un personnage bien repu qui fait sa sieste au milieu de la forêt – oui je sais j’ai de l’imagination).

Il se situe sur la commune de Villars, où se trouve aussi une grotte incroyable ornée de milliards de concrétions (qui semblent attendre un tremblement de terre pour tomber comme autant de couteaux tranchants mais fascinants à la fois !) et d’une représentation de l’homme face à un bison (ce qui est extrêmement rare).

L’ABBAYE DE BOSCHAUD

Près du château style Renaissance qu’est Puyguilhem, on peut également visiter une ruine qui reste majestueuse : celle de l’Abbaye de Boschaud (abbaye cistercienne) construite au 12ème siècle mais victime de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religions.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver des photos du château et de l’abbaye sur la page d’E-Motion-Prod, l’agence audiovisuelle périgourdine de mon copain, car nous avons eu la chance de tourner des images là bas récemment !

LA VENISE DU PÉRIGORD

Non loin de ces monuments se trouve une ville qui n’est pas non plus dénuée d’intérêt : je veux parler de Brantôme-en-Périgord, dont le centre ville est en fait une petite île entourée par la Dronne, raison pour laquelle on l’appelle La Venise du Périgord.

On lui connaît la célèbre Abbaye bénédictine Saint-Pierre (reconstruite à maintes reprises !) juste devant la falaise, mais beaucoup ignorent que derrière ce bâtiment fort impressionnant se trouvent les vestiges d’abris troglodytiques dont il reste, entre autres, une salle qu’on appelle « Grotte du Jugement Dernier« . Il faudrait dédier un article entier à cette abbaye et ce qui l’entoure pour en raconter toute l’histoire, tant elle est mouvementée !

RIBÉRAC ET NONTRON

S’il n’y a pas de « grandes villes » sur ce territoire, quelques petits pôles urbains se font remarquer, comme Ribérac avec ses églises-forteresses romanes et son grand marché du vendredi, et surtout Nontron, capitale du Périgord Vert et du couteau.

Vous avez bien lu, cette forteresse médiévale qui fut entièrement détruite et reconstruite à la suite des guerres et des révolutions (auxquelles Richard Cœur de Lion aurait participé !) maîtrise l’art de la coutellerie depuis le 17ème siècle, et ce savoir-faire perdure !

Un territoire rural pour les amoureux de la nature !

Du reste, le Périgord Vert est taillé pour la balade et la randonnée. De sentiers d’interprétation comme celui des Meulières, en sites naturels (le Plateau calcaire d’Argentine, les gorges de l’Auvézère, les Tourbières de Vendoire, la Grotte de Beaussac), les activités sportives et de loisir ne manquent pas (randonnées à pied, à vélo, à cheval, canoë ou kayak en eau vive, escalade, spéléo… ne me dites pas que le choix est restreint !), notamment dans le val de Dronne. Cette rivière aurait été qualifiée de « plus belle rivière de France » par le géographe Élisée Reclus au 19ème siècle !

La Dordogne, le département des sports d’eau en France ?

En fait, grâce au Périgord Vert, la Dordogne serait même le premier département français en ce qui concerne les sports d’eau. Il faut dire que plusieurs étangs sont aménagés pour : celui de La Jemaye, de Rouffiac, ou encore de Saint-Estèphe font toujours la joie des casse-cou !

Autres petites perles du Périgord Vert

Et si vous n’êtes pas trop « nature », il y a toujours les villages de charme comme Saint-Jean-de-Côle, qui font partie (comme beaucoup de villages périgourdins, et nous en sommes très fiers) des plus beaux villages de France.

De son côté, le « Haut Périgord » (le nord du Périgord Vert, qui est déjà au nord du Périgord tout court !), à la frontière du Limousin, partage avec lui le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin (PNR PL pour les intimes), riche de biodiversité et d’activités tout public.

LE CHÂTEAU DE JUMILHAC

Il abrite aussi l’un des châteaux les plus étonnants du Périgord et peut-être de France : l’imposant Château de Jumilhac, « Perle Noire du Haut Périgord », sur la commune de Jumilhac-le-Grand.
Son toit d’ardoise est décoré sur l’extrémité des faîtages (car il possède plusieurs jolies tours et tourelles qui semblent avoir poussé comme des champignons !) de nombreuses allégories seigneuriales et alchimiques en plomb, qui font sa particularité et renforcent l’aspect déjà féerique du lieu.

LE CHÂTEAU DE BOURDEILLES

Si je parle souvent de la beauté architecturale extérieure des châteaux périgourdins, il en est certains qui sont aussi impressionnants de l’intérieur. C’est apparemment le cas du Château de Bourdeilles (non loin de Brantôme) que l’on qualifie de « musée d’objets mobiliers« , même si cette ancienne baronnie possède bien d’autres particularités.

LE CHÂTEAU DE VARAIGNES

Le Périgord Vert abrite aussi un château qui raconte l’histoire de la Charentaise (la fameuse pantoufle préférée de nos papas !) et des Tisserands, sous forme d’atelier-musée : Le Château de Varaignes.

 

Et vous, avez-vous déjà visité certains de ces lieux (ou tous, soyons fous !) ? Racontez-nous en commentaire !

Rendez-vous vendredi prochain pour parler, enfin, du Périgord Blanc !

 

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