Pour ceux qui ne le savent pas encore, je vis en Dordogne, département qu’on appelle aussi Périgord. Il s’agit d’une région naturelle découpée en 4 sous-régions : le Périgord Noir, le Pourpre, le Vert et le Blanc. Chacun possède des attraits particuliers qui font la joie des Périgourdins et de milliers de touristes chaque année. J’avais donc envie de moi-même rendre hommage à cette terre qui m’a vu naître et grandir et que j’aime d’amour !
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Bienvenue au Pays de Cyrano.
Le Périgord Pourpre : celui des amateurs de vin !
DES VIGNES DU TEMPS DES ROMAINS !
Si vous aimez le bon vin, vous connaîtrez sûrement cette région du Périgord. Ce sont d’ailleurs ses vignes qui lui donnèrent son nom : le pourpre désigne la couleur des feuilles de vigne à l’automne, au temps des vendanges. Saviez-vous que les vignobles en bergeracois (autre nom du territoire qui entoure et englobe la ville de Bergerac), remontent à l’époque romaine ?
LE VIN : LA VOCATION DE LA RÉGION
Eh oui, même le phylloxéra, maladie qui ravagea tous les vignobles français à la fin du XIXème siècle, ne parvint pas à détourner cette région de sa volonté de faire du vin. Et du bon ! (enfin, je dis ça, alors que moi-même je ne bois pas une goutte d’alcool !!).
LE CHÂTEAU DE MONBAZILLAC
Nul besoin d’être fin connaisseur pour avoir entendu parler du célèbre Château de Monbazillac, dont les bouteilles blanches s’exportent bien au-delà de la France (en plus d’être un joyau architectural).
Le seule des 4 Périgord créé pour le tourisme
Si le Périgord Pourpre est (paraît-il) le deuxième Périgord le plus célèbre (après le noir, bien-sûr !), c’est pourtant le plus récent des 4, créé de toutes pièces pour favoriser le tourisme.
C’est dans les années 80 que le département a repris en main les trois appellations existantes (noir, vert, blanc) et que le terme « Périgord Pourpre » a vu le jour.
Mais où est-il ? Quels trésors cache-t-il ?
Comme vous pouvez le voir sur ma petite carte (tout en bas de l’article), le territoire est situé au sud-ouest (regroupant les régions naturelles du Bergeracois et du Landais) et compte, en dehors de ses vignes traçant des lignes géométriques dans le paysage, de jolis villages médiévaux comme celui d’Issigeac , quelques châteaux comme celui de Saint Michel de Montaigne (à la frontière avec la gironde), le Château de Bridoire ou le Château de Lanquais (le « Louvre inachevé du Périgord », rien que ça !), et se désigne pour une partie comme « le Pays des Bastides ».
LES BASTIDES : VESTIGES FRANCO-ANGLAIS
Celle de Monpazier (qui fait partie des plus beaux villages de France avec ses ruelles pavées qui nous emmènent des siècles en arrière) a d’ailleurs récemment vu passer l’équipe de tournage du célèbre Ridley Scott pour son film « The Last Duel » (auquel nombre d’entre nous a postulé pour la figuration !).
Les bastides, comme les châteaux dont je parlais vendredi dernier, sont issues du conflit qui opposa Anglais et Français dès 1337 et jusqu’en 1453. La Dordogne toute entière est très marquée par cet épisode, mais les bastides en particulier furent sur la brèche entre les deux camps.
L’ABBAYE DE CADOUIN
Si vous connaissez la région, vous avez sans doute également entendu parler ou visité l’abbaye de Cadouin, de son nom complet Abbaye de Notre-Dame de la Nativité de Cadouin, qui date de 1115 et possède un cloître magnifique. Comme celle de St Avit Sénieur, elle est classée parmi les « sites majeurs d’Aquitaine » ainsi qu’au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Et ce n’est qu’un échantillon des trésors cachés sur ce territoire…
Bergerac, capitale du Périgord Pourpre
Enfin bon, c’est bien de faire une liste de toutes les richesses que tout le monde connaît déjà chez nous (je dis « chez nous » parce que je suis née dans le Périgord Pourpre et y ai vécu jusqu’à il y a quelques semaines, donc ce sera toujours un peu chez moi), mais revenons à la ville de Bergerac !
Ah, Bergerac… Capitale du Périgord Pourpre qui attire les touristes par milliers dans ses vieux quartiers fort charmants (où est né le chanteur Pascal Obispo, oui oui), c’est aussi la ville qui m’a vue grandir, où j’ai été au lycée, fait mes activités extra-scolaires, mon stage de BTS, enfin bref c’est ma ville quoi.
SES GABARRES
On peut y faire des balades en gabares, ces embarcations de bois qui assuraient les échanges fluviaux il y a longtemps de ça. Mais la ville n’est pas connue pour ces bateaux, vous vous en doutez !
SA FIERTÉ POUR CYRANO DE BERGERAC (QUI N’A POURTANT JAMAIS MIS LES PIEDS ICI)
En revanche, un certain personnage y est représenté à deux reprises et prête son nom au cinéma du centre ville : Cyrano de Bergerac. Je risque bien de briser le rêve de certains, mais Savinien de Cyrano, l’homme qui inspira Edmond Rostand pour écrire la fameuse pièce « Cyrano de Bergerac », n’est ni né à Bergerac, ni même venu de toute sa vie dans notre ville, à ce qu’il semblerait !
Mais qu’à cela ne tienne, Bergerac montre fièrement les 2 statues représentant ce héros chevaleresque au nez particulièrement long. L’une, en pierre blanche, se trouve place de la Mirpe, l’autre, colorée, Place Pelissière à côté du Musée Costi.
Entre cultures et terres sauvages
Autour de la ville s’étend la campagne aux routes bordées soit de vignes ou de quelques pommeraies en droites lignes, soit de forêts de chênes, pins et charmes abritant chevreuils et sangliers que l’on ne manque jamais de croiser la nuit au détour d’un virage.
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Rendez-vous vendredi prochain pour parler du plus arboré de tous, le Périgord Vert !
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