"Quésaco" ? Mais qu'est-ce que c'est que ce mot ?

Quésaco… Késako ?

Les façons de l’écrire sont multiples.

Il fait partie des quelques mots français que l’on peut écrire « au feeling » sans craindre de se faire huer parce qu’on ne sait pas trop quelle est son orthographe légitime : cela pourrait être « qu’es aco » ou bien « quès aco » ou encore « quésaco »et « qu’èsaquo » (les 4 étant reconnus par l’Académie Française).

Toutes les variantes d’écriture de Quésaco tiennent à la phonétique :

il peut commencer par « Qu » ou par un K,
l’accent du E (quand on en met) peut être aigu ou grave,
le S peut être remplacé par un Z
et on peut terminer le mot par « ko », « co » ou « quo ».

Je vous mets au défi de me sortir toutes les combinaisons possibles et imaginables en commentaire

Mais revenons à ses origines.

Qu’es aco ? Quès aco ? Quésaco ? Qu’èsaquo ?

A le lire ainsi, on comprend sans mal que ce mot vient d’un des patois qui colorent nos régions des sons chantants du terroir. En l’occurrence, c’est du patois provençal, et le mot signifiait « qu’est ceci ». Il serait apparu aux alentours de 1730, il y a donc bientôt 300 ans !

Ce mot fort pratique pour poser une question sans faire toute une phrase a ensuite été repris et déformé tant de fois qu’il fait désormais partie des expressions couramment employées en français. Et il pose toujours la même question. « Qu’est-ce que c’est ? ». En fait, on s’en sert plus largement pour s’interroger sur une chose, ou, quand il est dans un titre, présenter ce dont on va parler.

Quand on a la flemme d’écrire, il faut avouer que Késaco, ça va plus vite. On dirait presque du langage SMS ! (Ah, le bon vieux temps où l’on comptait le nombre de lettres dans nos messages pour payer moins cher…).

Et vous, vous employez souvent ce mot ou pas du tout ?

Dites-le moi en commentaire !